Parsifal



George London (Amfortas)
Arnold van Mill (Titurel)
Josef Greindl (Gurnemanz)
RamĂłn Vinay (Parsifal)
Toni Blankenheim (Klingsor)
Martha Mödl (Kundry)
Walter Geisler (1. Gralsritter)
Otto Wiener (2. Gralsritter)
Paula Lenchner (1. Knappe)
Elisabeth Schärtel (2. Knappe)
Hans Krotthammer (3. Knappe)
Gerhard Stolze (4. Knappe)
Ilse Hollweg (1. Blumenmächen)
Friedel Pöltinger (2. Blumenmädchen)
Paula Lenchner (3. Blumenmädchen)
Dorothea Siebert (4. Blumenmädchen)
Lotte Rysanek (5. Blumenmädchen)
Elisabeth Schärtel (6. Blumenmädchen)

Orchester der Bayreuther Festspiele
direction : Hans Knappertsbusch
préparation des chœurs : Wilhelm Pitz
Enregistrement : 1957, Festspielhaus, Bayreuth
4CD Walhall WLCD 0215

Publication inattendue que ce Parsifal de 1957 dont on ignorait l’existence – il proviendrait du fonds privé de Martha Mödl –, qui comble une des dernières lacunes de la discographie live du Parsifal de Knappertsbusch à Bayreuth, seul nous manquant aujourd’hui un écho de l’année 1955, et qui porte à douze le nombre de témoignages du grand officiant dans l’abîme mystique.

Semblable par bien des aspects à la version de 1956, et partageant avec elle une prise de son étroite, aggravée ici par d’assez nombreux parasites radio, elle ne modifiera pas outre mesure la donne d’une discographie pléthorique, notamment en raison d’une distribution qu’on a connue plus glorieuse – un deuxième écuyer aux bêlements disgracieux.

Greindl est à nouveau un Gurnemanz solide mais à tendance ogresque, Vinay un Parsifal homme des bois dépourvu de toute aura magique – on avait l’irremplaçable Windgassen pour ça –, London un Amfortas superbement marmoréen, mais sans doute moins en voix qu’au début de la décennie, et Blankenheim un Klingsor toujours aussi calamiteux.

Portée par un Knappertsbusch qui avait dû partager la baguette cet été-là avec Cluytens et commet quelques accélérations inédites – la chevauchée qui accompagne la fin du II, au tempo presque boulézien –, Martha Mödl se consume autant sinon plus que d’ordinaire.

Concernant les témoignages bayreuthiens de Parsifal, nous vous invitons en tout cas à vous reporter à notre discographie comparée.