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SELECTION CD 26 avril 2024

Chopin Ă  quatre mains



Dans le cadre de l’année Chopin, Olivier Brunel et Gérard Mannoni font le point, à quatre mains, sur les parutions et rééditions discographiques consacrées au compositeur franco-polonais. Pour finir cette année hommage, Olivier Brunel passe à la loupe deux rééditions et une nouveauté qui n'occasionneront aucun chamboulement discographique majeur.


Le 06/12/2010
Olivier BRUNEL / GĂ©rard MANNONI
 

  • Chopin Ă  quatre mains (1)
  • Chopin Ă  quatre mains (2)
  • Chopin Ă  quatre mains (3)
  • Chopin Ă  quatre mains (4)
  • Chopin Ă  quatre mains (5)
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     Chopin Ă  quatre mains (5)

    Chopin posthume



    Frédéric Chopin (1810-1849)
    Sonate n° 3
    Nocturnes
    Écossaises
    Variations
    Valses
    Enregistrement : Paris, salle Gaveau, mai 1981
    1 CD Decca 0 28948 03474 1.



    Jamais ce programme composé uniquement d’œuvres posthumes de Chopin enregistré pour Philips à Paris en 1981 par la Française Brigitte Engerer n’avait été réédité sur le support CD. La Troisième Sonate (vedette au hit parade de cette année Chopin) est fluide, colorée, bien équilibrée dans ses plans sonores. Du très beau piano avec un discours droit et volontaire. Mêmes qualités pour les deux Nocturnes posthumes qui la suivent. Brigitte Engerer complète ce très beau programme par les rares Variations sur un air national allemand et les Trois Écossaises qui ont vraiment du jarret ainsi que les Valses n° 16 et 17.



     
    Les enregistrements de Varsovie



    Great Chopin Performers
    The Warsaw Recordings

    Enregistrements publics au Concours international Chopin de 1949 Ă  1985
    5 CD Capriccio 7039



    Sous le titre énigmatique The Warsaw Recordings se cachent des morceaux choisis des candidats, pas toujours lauréats, du Concours Chopin de Varsovie, extrêmement mal documentés (certains CD ont des programmes qui discordent entre la jaquette et le livret) et sans indications de dates. Une sélection qui contient toutefois, on s’en doute, quelques perles. Citons donc, chronologiquement :

    Adam Harasiewicz (Premier prix 1955) qui n’a pas fait une longue carrière, avec un Concerto n° 2 dont le Larghetto est un pur joyau, et un magistral Impromptu n° 3. Vladimir Ashkenazy (Deuxième prix en 1955 derrière Adam Harasiewicz) : avec la Dix-Huitième Étude toute en finesse et une impressionnante Polonaise n° 6. Maurizio Pollini (Premier prix 1960) : certes candidat outsider, montre dans trois pièces bien différentes (Mazurka n° 32, Treizième Nocturne et Polonaise n° 5) des doigts extraordinaires, mais une propension à hyper cérébraliser une musique qui ne demande qu’à chanter en liberté.

    Halina Czerny-Stefańska, Premier prix ex aequo en 1949 avec Bella Davidovitch : n’arrive pas Ă  la ceinture de cette dernière. Son programme montre un Chopin propre, orthodoxe mais qui laisse bien froid. Martha Argerich (Premier prix 1965) se voit consacrer un CD entier avec un Premier Concerto qui combine, comme elle seule en est capable, un engagement technique et une Ă©nergie farouches avec une musicalitĂ© exemplaire. Le reste du programme montre qu’elle fut et restera certainement un des laurĂ©ats majeurs dans l’histoire de ce concours : si elle ne fait qu’une bouchĂ©e du Scherzo n° 3 et de deux Études de l’Opus 10, son Nocturne n° 16 est beau comme un lac miroitant la lune.

    Ivo Pogorelich (éliminé en 1980) avec une magnifique Sonate n° 2 qui agace par des tempi trop vifs (deux premiers mouvements) mais à la Marche funèbre superbement menée et au Finale époustouflant. Quatre Préludes grandioses d’autorité et d’imagination, des Mazurkas de vrais songes, mais une Ballade op. 38 qui s’étire parfois trop. On reste consterné de la réaction du jury qui nomma cette année-là le bien obscur Vietnamien Dang Thai Son.

    Jean Marc Luisada (Cinquième position en 1985) avec quatre mazurkas très élégantes. Krzysztof Jablonski (Troisième prix en 1985) : peu mais d’un classicisme et d’une élégance comme il faudra attendre Zimmerman pour l’entendre à nouveau. Stanislav Bounine (Premier prix 1985) : Si l’on en juge seulement par la sélection de cinq Préludes si poétiquement joués par le Russe, on adhère entièrement à ce Premier prix qui a fait une belle carrière depuis.

    Le Canadien Yuval Fichman (dont les biographies oublient volontiers ce passage à Varsovie en 1985) avec un Deuxième Scherzo bien construit mais qui ne lui a pas permis de passer en finale. Kemal Gekic (candidat en 1985) : avec quatre Mazurkas rescapées et non sans charme. Pas assez pour se faire une idée cependant.

    Les collectionneurs qui veulent en savoir plus, notamment sur d’autres candidats et lauréats (Krystian Zimerman surtout et Ohlsson, Thai Son, Poblocka, Laforêt) pourront se reporter sur l’ancienne édition polonaise The Golden Twelve et Best Mazurkas performances publiées en 1990 sur 3 CD par Polskie Nagrania.



     
    Œuvres de jeunesse et raretés



    Frédéric Chopin (1810-1849)
    Polonaise en lab majeur
    Rondo en ut mineur op. 1
    Mazurka en sol majeur
    Mazurka en sib majeur
    Polonaise en sib mineur
    Rondo Ă  la Mazur en fa majeur op. 5
    Trois Polonaises op. 71
    Polonaise en solb majeur
    Souvenir de Paganini
    Casta diva
    Enregistrement : Montepulciano, 2009
    1 CD Brilliant Classics 94066



    Ce Chopin joué sur un piano viennois Graf de 1826 ne fera certainement pas l’unanimité avec sa sonorité aquatique et sa quasi absence d’émotion. Il est cependant assez original pour être signalé et regroupe quelques œuvres qui figurent rarement au programme des éditions récentes, tels le Rondo à la mazur op. 5, les Variations en souvenir de Paganini et la transcription de Casta diva de Bellini.

    L’argument du choix de cet instrument est que Chopin l’aurait joué lors de ses concerts viennois de 1828-1831 avant de découvrir à Paris le Pleyel auquel il resta fidèle jusqu’au bout. Le pianiste et musicologue italien Costantino Mastroprimiano a enregistré ce récital en 2009 au Palazzo Contucci de Montepulciano (une cité toscane réputée pour ses vins) à l’occasion du cent-soixantième anniversaire de la mort du compositeur. Pour amateurs de sonorités étranges mais originales.



     
    Olivier BRUNEL


     

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