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SELECTION CD 22 mai 2024

Les CD ou DVD qui ont retenu notre attention parmi les parutions récentes

© dessin d'Armelle Sacher

Le 30/12/2001
Françoise MALETTRA
 

  • Ludwig Van Beethoven : oeuvres pour piano
  • Domenico Scarlatti : Stabat Mater
  • Alban Berg : Wozzeck
  • Angelika Kirchschlager : When Night falls.
  • Tomas Breton : La Dolores
  • Beethoven : ouvertures
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      (ex: Harnoncourt, Opéra)


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     Sonates de Bach par le Concert Français

    Sonates pour flûte, violon et basse continue BWV 529, 525, 598, 530
    Suite BWV 1008 (d'après la Suite pour violoncelle seul)
    Sinfonia (extrait de la Cantate BWV 76 et de la Sonate en trio pour orgue BWV 528)

    " Le Concert français "
    Sébastien Marq, flûte à bec
    François Fernandez, violon, viole d'amour
    Philippe Pierlot, viole de gambe
    Pierre HantaĂŻ, clavecin
    Astrée Naïve E 8676


    Le Concert français rassemble pour ce disque compact quatre artistes (âgés autour de la quarantaine) qui font partie de la deuxième génération du renouveau baroque. Ils n'ont pas, comme leurs aînés, Franz Brüggen ou Gustav Leonhardt, d'étendard à défendre, mais seulement pour mission de révéler leur bonheur d'interpréter ces chefs-d'oeuvre d'équilibre que sont ces " Sonates en trio ". Jean-Sébastien Bach les a écrites pour son flûtiste de fils, Wilhelm Friedmann, entre 1723 et 1725 en empruntant certains thèmes à des oeuvres antérieures. Elles font cependant largement oublier les originaux pour autant qu'on puisse aujourd'hui les repérer d'emblée ! L'écriture pour la flûte est riche en mélismes et ne cède en rien aux autres instruments. Ici, pas d'esbroufe : des tempi sans excès, une réalisation au clavecin sobre et efficace, deux instruments de dessus dialoguant à merveille, le violon sachant s'effacer devant la flûte et ne pas imiter ses " affetti " quand celle-ci semble l'y inviter. C'est une réalisation d'une grande maturité, rendue intéressante d'un bout à l'autre, tant le caractère de " musique de chambre " est assumé par ses interprètes. Un coup de chapeau au flûtiste Sébastien Marq, à l'intonation parfaite, au souffle délicat comme une brise matinale, dont la souplesse de jeu doit être un régal pour ses partenaires. L'entendre seul jouer une partie de pédalier d'orgue sur sa flûte bec (plage 8) ou la Suite pour violoncelle seul BWV 1008 (plages 12-17) rappelle, s'il le fallait, que le génie de Bach le conduisait à écrire une musique d'une pureté telle qu'elle se jouait des instruments qui la portaient. Message parfaitement reçu par " Le Concert Français ".

     
     

     

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  • Alban Berg : Wozzeck
  • Angelika Kirchschlager : When Night falls.
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