Beethoven : ouvertures Die Deutsche Kammerphilharmonie Bremen
Daniel Harding, direction
Virgin Classics 7243 5 45364 2 7
En 1998, le Festival d'Aix-en-Provence découvre Daniel Harding. Il a vingt-deux ans, et sous ses airs d'angelot blond et souriant, cache une détermination à toute épreuve. En alternance avec Claudio Abbado, il dirige quelques représentations du Don Giovanni de Mozart, et vole la vedette à son glorieux aïné. Son succès est tel qu'il sera seul au pupitre pour la reprise de 1999. Depuis quelques mois, ce disciple d'Abbado et de Rattle est directeur musical de la Deutsche Kammerphilharmonie de Brème et c'est avec "son" orchestre qu'il vient de graver ces ouvertures de Beethoven. Dans le dessin et le délié du phrasé, la souplesse de l'articulation, la variété de la dynamique, le brillant de la texture instrumentale, la leçon des baroqueux est évident. Voilà un Beethoven vif et bondissant, qui fuit la lourdeur et le monumental, et dont le romantisme est vrai car c'est celui de la jeunesse.
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