Deuxième week-end de janvier 2015. Loin de Paris, entourés de sapins aux faux airs finlandais, Pierre-Emmanuel Lephay, Benjamin Grenard et Yannick Millon passent au crible 15 versions de la Quatrième Symphonie, chef-d’œuvre de désolation écrit en 1911 par Sibelius qui se savait atteint d’un cancer de la gorge qui ne devait pas l’empêcher de vivre quarante-six années encore.

Un bon niveau discographie pour cette partition ovni particulièrement complexe, dominée d’une franche coudée par Osmo Vänskä, notamment dans un mouvement lent absolument inouï. Précisons cette fois encore que la notation correspond à l'exercice de l'écoute comparée, et que pour sa valeur intrinsèque, chaque version pourrait obtenir une note sensiblement différente.