altamusica
 
       aide















 

 

Pour recevoir notre bulletin régulier,
saisissez votre e-mail :

 
désinscription




SELECTION CD 20 avril 2024

Le violoncelle
goût hongrois




Soliste de Intercontemporain depuis 1990, le violoncelliste Jean-Guihen Queyras n'a pas choisi la facilité. Créations des concertos Fedele et Amy, premiers disques consacrés, certes à Britten, mais aussi Ligeti et Boulez, cet artiste exigeant défend une fois de plus le répertoire moderne pour son nouvel enregistrement.


Le 12/11/2001
Gérard MANNONI
 

  • Le violoncelle goût hongrois
      [ Toutes les parutions ]


  • Les 3 derniers dossiers
  • Les "indispensables" Bach de nos critiques

  • Telefunken Legacy : le nec plus ultra des collections historiques

  • Les dernières parutions pour l'année Bach

    [ Tous les dossiers CD ]


     
      (ex: Harnoncourt, Opéra)


  •  

     Le violoncelle goût hongrois

    ÂŒuvres modernes hongroises pour violoncelle

    Kurtag : Pièces brèves
    Kodaly : sonate violoncelle seul op.8
    Veress : sonate

    Jean-Guihen Queyras, violoncelle
    Avec Alexandre Tharaud, piano

    1 CD Harmonia Mundi HMC 901735


    D'une agilité hors du commun pour toutes sortes de répertoires, le jeune Jean-Guihen Queyras joue Bach sur cordes en boyaux avec une articulation ciselée qui rappelle la manière d'Harnoncourt ou du premier Byslma, Schumann avec une flamme surprenante et Debussy avec une richesse de couleurs étonnante.

    Pour cela, il utilise les connaissances acquises auprès des maîtres les plus divers et les plus renommés, de Rostropovitch à Anner Bylsma, pour servir d'abord et avant tout une musique souvent difficile d'accès qu'il met somptueusement à la portée de tous.

    Pour son nouvel enregistrement chez Harmonia Mundi, il défend donc à nouveau le répertoire contemporain. Des brèves pièces de Kurtag - la plus longue dure une minute trente neuf secondes- à l'ample sonate pour violoncelle seul op.8 de Kodaly en passant par la belle sonate pour violoncelle seul de Sandor Veress, il brosse de l'archet une sorte de petit panorama de l'approche hongroise contemporaine de son instrument.

    Il y a aussi la sonatine et l'adagio pour violoncelle et piano de Kodaly avec l'excellent Alexandre Taraud comme partenaire.

    Queyras se frotte à ses musiques d'un coup d'archet royal, d'une justesse sans faille, et avec une sonorité à l'homogénéité idéale. Le violoncelle chante, même dans les austères pièces de Kurtag, il raconte une histoire, personnelle, intime, généreuse.

    Gageons que la seule qualité sonore séduira les plus réticents. Beaucoup découvriront ainsi sous le meilleur jour la sonate de Sandor Veress, disciple de Bartok et professeur de Kurtag, étape donc indispensable sur le chemin de la musique hongroise contemporaine.

    Esprit très libre, en marge des écoles, Veress représente bien ce point d'équilibre entre musique savante et musique populaire qui reste l'une des caractéristiques des musiciens hongrois de tous les temps. Un disque au goût corsé qu'on n'oublie pas facilement.

     

     

  • Le violoncelle goût hongrois
      [ Toutes les parutions ]
     


  •   A la une  |  Nous contacter   |  Haut de page  ]
     
    ©   Altamusica.com