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SELECTION CD 26 avril 2024

La bande à Florio



Sur scène, on sait à quel point l'équipe de la Cappella de'Turchini est douée pour faire revivre la tradition de l'intermède comique napolitain, cette musique si proche de l'esprit commedia dell'arte. Leur dernier disque offre un reflet fidèle de ce travail avec le Don Trastullo de Niccolo Jommelli.


Le 07/12/2001
Michel PAROUTY
 

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     La bande Ă  Florio

    Don Trastullo de Niccolo Jommelli
    Cappella de'Turchini, Antonio Florio.
    Avec Giuseppe Naviglio (Don Trastullo), Roberta Invernizzi (Arsena) et Rosario Totaro (Giambarone)
    1 CD Opus 111 OP 30280


    Don Trastullo suit la voie traditionnelle de l'intermède, dont la Servante maîtresse de Pergolesi demeure l'emblème, mais en plus ambitieux, et avec une prédilection affichée pour la parodie de l'opéra seria.

    Comme Tommaso Traetta que l'on redĂ©couvre timidement, Niccolo Jommelli fait partie de ces compositeurs de transition qui ont beaucoup ÂśuvrĂ© pour rĂ©former l'opĂ©ra, pervertissant, si l'on peut dire, le genre " seria " pour lui donner un tour plus dramatique, voire plus humain.

    Traetta comme Jommelli, il faut le souligner, ne seront pas sans influencer Mozart, qui admirait le premier et se lia avec le second.

    Mais, à ses débuts, Jommelli sacrifia à la mode de l'intermezzo, dans la pure tradition de l'illustre Serva padrona de Pergolesi. Le Don Trastullo qui fait l'objet du présent enregistrement est bien dans cette veine comique, avec ses trois protagonistes très typés, pour ne pas dire caricaturaux, la femme délurée, le soldat pleutre, le noble berné.

    Canevas sans originalité, mais qu'illumine la musique, brillante, vivante, qui file à cent à l'heure dans ces deux parties qui servent sur un plateau des chanteurs comédiens. Ceux de la création à Rome, au Teatro Valle, en 1749, l'étaient sûrement.

    La bande à Florio ne leur cède en rien, réduite, ici, à trois de ses piliers, Roberta Invernizzi, dont la voix un rien acidulée suffit déjà à dessiner son personnage, et l'irrésistible duo Giuseppe Naviglio/Rosario Totaro, dont on sait combien, à la scène, il brûle les planches et se démène sans vergogne.

    À Sablé, l'été 2000, les Turchini avaient déjà donné cette cantate. La retrouver constitue l'un de ces bonheurs qui ensoleillent l'approche de l'hiver.

     

     

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