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SELECTION CD 26 avril 2024

100 % cristal



Qui a oublié Gundula Janowitz ? Le disque récital que réédite l'éditeur Orfeo vient à point la remettre en mémoire de ses admirateurs et la faire découvrir aux autres. Enregistré au Festival de Salzbourg en direct en 1972, il restitue l'une des belles époques de la soprano de cristal.


Le 12/12/2002
Gérard MANNONI
 

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     100 % cristal

    Récital Gundula Janowitz
    Irwin Gage, piano
    Schubert- Hüttenbrenner
    1 CD Orfeo C 592 021 B


    Qualité précieuse d'un timbre d'une pureté cristalline, émission d'une stabilité absolue, presque " droite " par instants, la jeune cantatrice avait déjà une très vaste renommée internationale après une petite dizaine d'années de carrière et de grands succès à l'opéra notamment dans le rôle de Pamina où elle prenait la relève d'Irmgaard Seefried, avec un peu la même fraîcheur de timbre et le même type d'émission.

    Très vite elle reprenait aussi cette tradition du Lied qu'avaient porté à des sommets dès le début des années cinquante les Schwarzkopf et Seefried notamment.

    Dans ce domaine, son art est néanmoins bien différent. La voix de Janowitz ne se prête pas aux mille changements de couleurs ni aux mille inflexions du style Schwarzkopf-Fischer-Dieskau. C'est par la pureté du son, la précision du texte, la beauté du phrasé que la cantatrice s'exprime.

    Magnifique, sans aucun doute, mais aussi un petit peu monotone par instants, surtout lorsqu'il s'agit d'un compositeur comme Anselm Hüttenbrenner, contemporain de Schubert dont on comprend vite pourquoi il n'a pas gagné la même notoriété.

    On est mal à l'aise de formuler ce genre de réserves concernant une artiste comme Gundula Janowitz dans la mesure où personne aujourd'hui ne peut prétendre un tel niveau de chant. Mais, c'est en comparaison de ses grandes rivales de l'époque qu'il convient de l'apprécier, et il est certain qu'une Christa Ludwig par exemple atteignait dans le même type de programme un niveau expressif beaucoup plus intense.

    Mais il y a aussi une question de répertoire, en 2001, la collection " The singers " de Decca-Universal restituait une Janowitz plus adamantine que jamais que les Quatre derniers Lieder de Strauss. S'il y a un disque Janowitz à se procurer en priorité, c'est celui-ci. Du cristal 100 % incassable.

     

     

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