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SELECTION CD 23 avril 2024

SĂ©lection DVD mars 2014



Un fabuleux Boris Godounov de l’Opéra de Munich chez BelAir Classiques partage l’affiche avec trois publications Opus Arte : un tétanisant Viol de Lucrèce du festival d’Aldeburgh 2001, la Ville morte filmée à Helsinki en 2011, aux côtés du décevant blockbuster des Troyens de Covent Garden, qui ne tiennent leur promesse que quant à la direction d’Antonio Pappano.


Le 14/03/2014
Yannick MILLON
 

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     SĂ©lection DVD mars 2014

    Boris au noir



    Modest Moussorgski (1839-1881)
    Boris Godounov
    Version de 1869
    Alexander Tsymbalyuk (Boris)
    Yulia Sokolik (Feodor)
    Eri Nakamura (Xenia)
    Heike Grötzinger (Nourrice de Xenia)
    Gerhard Siegel (ChouĂŻski)
    Markus Eiche (Tchelkalov)
    Anatoli Kotscherga (Pimène)
    SergeĂŻ Skorokhodov (Grigori)
    Vladimir Matorine (Varlaam)
    Ulrich Ress (MissaĂŻl)
    Okka von dem Damerau (Aubergiste)
    Kevin Conners (l’Innocent)
    Goran Jurić (Nikitich)
    Dean Power (le Boyard)
    Tareq Nazmi (Mitoukh)
    Christian Rieger (Capitaine)
    Chor der Bayerischen Staatsoper
    Bayerisches Staatsorchester
    direction : Kent Nagano
    mise en scène : Calixto Bieito
    décors : Rebecca Ringst
    costumes : Ingo KrĂĽgler
    Ă©clairages : Michael Bauer
    préparation des chœurs : Sören Eckhoff
    captation : Andy Sommer
    Enregistrement : Opéra, Munich, février 2013
    2 Blu-ray (disponible en DVD) BelAir Classiques BAC102




    Production coup de poing captée à l’Opéra de Munich due à l’agitateur Calixto Bieito, qui signe ici un chef-d’œuvre du Regietheater pour l’opus magnum de Moussorgski. Dans la veine politique de Wernicke à Salzbourg, l’Espagnol campe Boris Godounov dans les dérives totalitaires de la Russie de Poutine, gangrénée par la corruption et la violence, et tient le peuple, tout sauf victime, pour responsable de son sort.

    Dès le lever de rideau, des manifestants à moitié abrutis hissent des portraits des principaux dirigeants du monde contemporain (le cynique Vladimir évidemment, mais aussi Sarkozy, Obama, Berlusconi et même Hollande) arborant leurs sourires les plus diaboliques, dans une forme de dénonciation de l’extrême médiocrité du personnel politique de notre époque.

    Sans le moindre relâchement, Bieito construit une dramaturgie d’une noirceur implacable, éprouvante, parfois proche du gore, dans une scénographie suffocante ne laissant passer à aucun moment la lumière du jour, éclairages rasants a minima, mur barrage rouillé infranchissable, constantes nappes de fumée et bunker d’un tsar paranoïaque.

    La scène de l’auberge atteint des sommets de géniale laideur, l’Aubergiste façon traînée à vingt roubles fouettant sa pauvre gamine pour avoir accepté le bretzel d’un Missaïl la main sur la braguette, avant d’abattre le policier venu interroger les moines défroqués. Grigori, journaliste en blouson de cuir vintage, passerait pour un sommet d’élégance dans un univers aussi cradingue.

    Dans ce monde rongé jusqu’à la moelle, la violence est omniprésente, la famille entière du tsar finissant massacrée par le faux Dimitri, après un meurtre de l’Innocent abattu à bout portant par une gosse de dix ans. De même, à en juger par une Xénia pute de luxe, fille de milliardaire en manteau de fourrure et au bout du rouleau, on finit par croire que l’ultralibéralisme de la Russie contemporaine ne rend pas plus heureux que les années du communisme.

    On saluera à cet égard le choix on ne peut plus judicieux de la version initiale de 1869 de l’opéra, sans tripatouillage, sans bien sûr l’intrigue amoureuse de l’acte polonais, mais sans non plus la scène de la révolte de Kromy souvent intégrée aujourd’hui à la structure globale de la version originale.

    La direction de Nagano, si peu lyrique, si éloignée de l’électricité des grandes soirées d’opéra, est un champ de ruines, lecture glacée, radicale, atomisée – tempi toujours à rebrousse-poil, silences béants, climats raréfiés –, aux dépens de la vie théâtrale mais au bénéfice d’alliages sonores inédits, avec quelques suspensions anthologiques – mort de Boris, moment crépusculaire inouï – mais aussi une scène du Couronnement plombée comme rarement.

    La distribution, sans individualité à se damner, consolide encore la cohérence globale du projet. Belle découverte que le Boris jeune et même séduisant de l’Ukrainien Alexander Tchembalyuk, timbre noble, voix à taille humaine avec une intériorité qui n’empêche pas les déchirures des passages d’exaltation. Si souvent contestable aujourd’hui, Anatoli Kotscherga est l’un des Pimène les plus émouvants qu’on ait entendus, certes toujours extraordinairement inégal et accidenté, mais d’un art de conteur souverain ici.

    Même réduit à la portion congrue par la version 1869, le Grigori de Sergei Skhorokodov trouve le temps d’imposer un beau timbre cuivré, fier, presque arrogant, en parfait accord avec la scène. Excellent Tchelkalov ténorisant de Markus Eiche, Chouïski d’une laideur artiste de Gerhard Siegel, passionnant de puissance fielleuse, Varlaam hénaurme de Vladimir Matorine, très bons rôles secondaires, on ne sera en définitive réservé que sur l’Innocent de Kevin Conners, sans aura surnaturelle, trop concret, trop ténor.

    Pour ne rien gâcher, le master, particulièrement en Blu-ray, est vraiment digne de l’appellation de Haute-Définition, sans l’ombre d’une image granuleuse ou pixellisée malgré le peu d’éclairage de la mise en scène. Du grand art.




     
    Le fantĂ´me de Marie



    Erich Wolfgang von Korngold (1897-1957)
    Die tote Stadt
    Klaus Florian Vogt (Paul)
    Camilla Nylund (Marietta / voix de Marie)
    Markus Eiche (Frank / Fritz)
    Sari Nordqvist (Brigitta)
    Kaisa Ranta (Juliette)
    Melis Jaatinen (Lucienne)
    Per-HĂĄkan Precht (Victorin)
    Juha Riihimäki (Comte Albert)
    Antti Nieminen (Gaston)
    Kirsti Valve (FantĂ´me de Marie)
    Chœur d’enfants, Chœur et Orchestre de l’Opéra national de Finlande
    direction : Mikko Franck
    mise en scène : Kasper Holten
    décors : Ev Deslin
    costumes : Katrina Lindsay
    Ă©clairages : Wolfgang Goebbel
    captation : Hannu Kamppila
    Enregistrement : Opéra d’Helsinki, novembre 2010
    2 DVD Opus Arte OA 1121 D




    Le retour en grâce de la Ville morte de Korngold, restée jusque dans les années 1980 dans le purgatoire où l’avaient plongée les Nazis, semble se confirmer si l’on en juge par sa programmation de plus en plus fréquente, jusque dans des théâtres un peu éloignés du grand circuit.

    L’Opéra d’Helsinki, qui fêtait en 2011 son centenaire, avait ainsi confié à Kasper Holten, auteur du fameux Ring de Copenhague, une nouvelle production de la Tote Stadt. Pour ce faire, le Danois s’est adjoint les services de la décoratrice Ev Deslin, qu’on retrouvera un peu plus loin dans les Troyens de Covent Garden, qui a imaginé ici un fascinant décor unique.

    La chambre de la défunte Marie, avec ses hauts murs-étagères encombrés de vieilles photos, ses vases pleins de roses rouges artificielles, aurait presque des allures de boutique de pompes funèbres, sanctuaire glacé où Paul perpétue la mémoire de son épouse. Dans cet espace clos assez étouffant, le souvenir de Marie sera personnifié par une comédienne muette au visage incroyablement expressif, fantôme que seul Paul semble voir.

    Comme Willy Decker à Salzbourg, Holten dévoile dès la fin du I l’endormissement de Paul, et la troupe bouffonne de Marietta peut ainsi, symbole psychanalytique fort, sortir du lit conjugal. La pudeur, la sobriété avec laquelle le metteur en scène règle la scène finale tire en outre des larmes par sa sincérité.

    Klaus Florian Vogt, jusqu’alors essentiellement cantonné aux contrées wagnériennes, offre un Paul d’anthologie, solaire et nuancé comme il en est peu, moins uniment évanescent que ses Lohengrin ou Parsifal, extrayant les plus belles couleurs d’une lumière immatérielle au service de la détresse élégiaque du jeune veuf.

    Il est moyennement apparié à la Marietta de Camilla Nylund, guère séduisante à froid, basse d’émission et loin de sa vitesse de croisière en début de soirée. Le Lied affiche une voix qui bouge, un vibrato large qui sera moins problématique dans les éclats du II, où la Finlandaise dardera enfin des éclats à la Christel Goltz.

    La direction de Mikko Frank est probablement la plus satisfaisante qu’on ait entendue dans l’ouvrage, forte de mille textures, jamais écrasante ou démonstrative, aussi vive et anguleuse dans les moments de tension que moirée dans la cantilène, avec une souplesse des poses d’accord miraculeuse dans le Lied et le tomber de rideau. On peut se réjouir de l’arrivée prochaine du jeune Finlandais à la tête de l’Orchestre philharmonique de Radio France.

    Il est d’autant plus dommage que la qualité technique du DVD ne suive guère, avec un master très moyen : image floue, baveuse et saturée sur les plans larges, son mat, souvent dur, passant assez mal à l’écoute à haut volume. Des limites qui ne doivent pas empêcher l’acquisition de ce très beau spectacle, pour un ouvrage qui trouve enfin régulièrement le chemin de la scène.



     
    Un monument… d’académisme



    Hector Berlioz (1803-1869)
    Les Troyens
    Anna Caterina Antonacci (Cassandre)
    Fabio Capitanucci (Chorèbe)
    Ashley Holland (Panthée)
    Ji Hyun Kim (Hélénus)
    Barbara Senator (Ascagne)
    Pamela Helen Stephen (HĂ©cube)
    Robert Lloyd (Priam)
    Jenna Sloan (Polyxène)
    Sophia McGregor (Andromaque)
    Sebastian Wright (Astyanax)
    Brian Hymel (Énée)
    Jihoon Kim (l’Ombre d’Hector)
    Lukas Jakobski (Capitaine grec)
    Eva-Maria Westbroek (Didon)
    Hanna Hipp (Anna)
    Ji-Min Park (Iopas)
    Brindley Sherratt (Narbal)
    Daniel Grice (Mercure)
    Ed Lyon (Hylas)
    Chorus and Orchestra of the Royal Opera House, Covent Garden
    direction : Antonio Pappano
    mise en scène : David McVicar
    décors : Es Devlin
    costumes : Moritz Junge
    éclairages : Wolfgang Göbbel
    chorégraphie : Andrew George
    préparation des chœurs : Renato Balsadonna
    captation : François Roussillon
    Enregistrement : ROH, Londres, juin et juillet 2012
    2 Blu-ray (disponible en DVD) Opus Arte OA BD7113 D




    Attendus comme le Messie, les Troyens de Berlioz, absents depuis quarante ans, faisaient leur grand retour à Covent Garden en juin 2012. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la principale scène britannique n’a pas lésiné sur les moyens pour servir cet opéra monstre sorti d’une plume exaltée.

    Pour l’occasion, le Royal Opera House a voulu en mettre plein la vue, mais dans l’optique d’une certaine fidélité à l’esprit comme à la lettre (hormis la Cour de Troie costumée façon Second Empire, on sera frappé par la littéralité de la mise en scène), même si du coup le choix de David McVicar ne laisse pas de surprendre. Car l’Écossais livre une fresque monumentale affreusement conventionnelle pour qui connaît les merveilles de direction d’acteurs commis dans ses Contes d’Hoffmann ou son Ring, parmi des dizaines d’autres exemples.

    L’amour fou de Didon et Énée ne sera ainsi illustré que par de bien redondants bécots pas franchement sexys, pour ne rien dire des ballets, interminables, donnés en archi intégralité, d’un ringard fini. En revanche, il faut bien avouer que le décor d’Ev Deslin passe admirablement à la captation, tant l’espèce de proue de navire acier servant de rempart à Troie, que les teintes mauresques des gradins de Carthage, fidèles à la volonté rêvée du compositeur.

    Les amateurs de grand spectacle seront de la même manière ravis par cet énorme Cheval de Troie en agglomérat d’armes assemblées, crachant de vraies flammes lors de l’attaque des Grecs assoiffés de sang, ou de cet Hannibal laissant entrevoir le destin romain au tomber de rideau. De l’artillerie lourde.

    Au niveau musical, il faut saluer avant tout le travail d’Antonio Pappano, qui ne ménage pas ses efforts pour insuffler de la vie, de la continuité et une juste ampleur (sans débordements de cuivres outranciers), toujours avec une image sonore relativement fine, à une partition intégrale qu’il domine d’un bout à l’autre, et à laquelle il voue un amour sincère.

    Même un peu vibrant de femmes et mâchonnant de texte, le Chœur de Covent Garden a du souffle, du répondant, et l’Orchestre de la maison est d’une absolue splendeur, tant dans les grands effets dramatiques que dans les berceuses sur un souffle.

    Reste un gros hic, la distribution, convenable et solide au niveau des voix, mais qui pose tout de même un sérieux problème quant aux maltraitances de la langue française. Car il s’agit en ce domaine d’un déluge d’approximations, d’accents à couper au couteau, ou, pire, d’inintelligibilité.

    On s’étonnera que pas un de nos compatriotes n’ait été convié par la noble maison anglaise à se produire dans l’un des fleurons de notre répertoire, tant l’inverse serait impensable quand le moindre opéra de Britten est monté de ce côté-ci de la Manche.

    Au petit jeu du massacre linguistique, on sauvera tout de même en partie l’Énée de Brian Hymel, très souvent inexact mais au moins compréhensible, et la Cassandre d’Anna Caterina Antonacci, dont on gardait toutefois un souvenir plus soigné au Châtelet il y a onze ans.

    Pour le reste, ne vous hasardez pas, si vous ne connaissez pas par cœur chaque réplique du livret, à désactiver les sous-titres : il vous en cuirait (une Didon tout en voyelles vagues, un Chorèbe hors style, un Iopas visant à côté un phonème sur deux, un Narbal bougonnant son texte, une Anna caricaturale d’avalement).

    Question objet enfin, Opus Arte a mis les petits plats dans les grands pour ce Blu-ray d’extraordinaire qualité technique, admirablement filmé (comme toujours) par François Roussillon, luxueux à tous points de vue, y compris quant à l’emballage, façon boîtier prestige en relief, avec livret constellé de nombreuses et magnifiques photographies du spectacle.



     
    Sur le fil du rasoir



    Benjamin Britten (1913-1976)
    The Rape of Lucretia
    John Mark Ainsley (Male Chorus)
    Orla Boylan (Female Chorus)
    Clive Bayley (Collatinus)
    Leigh Melrose (Junius)
    Christopher Maltman (Prince Tarquinius)
    Sarah Connolly (Lucretia)
    Catherine Wyn-Rogers (Bianca)
    Mary Nelson (Lucia)
    Orchestra of English National Opera
    direction : Paul Daniels
    mise en scène : David McVicar
    décors et costumes : Yannis Thavoris
    Ă©clairages : Paule Constable
    captation : Sue Judd
    Enregistrement : Snape Maltings Concert Hall, juin 2001
    Blu-ray (disponible en DVD) Opus Arte OA BD7135 D




    C’est une captation télévisuelle qui a déjà treize ans que publie Opus Arte, consacrée au trop rare Viol de Lucrèce, opéra de chambre d’immédiat après-guerre d’un Britten tournant le dos au grand opéra façon Peter Grimes qui vient de lui valoir une renommée internationale.

    Avec une scénographie très dépouillée (un plan incliné, un petit cours d’eau, des costumes et accessoires minimalistes et des éclairages parfaitement adaptés au vaisseau de bois d’Aldeburgh où se tient chaque année le festival Britten), David McVicar fait mouche, à l’opposé de la débauche stérile de grande pompe de ses Troyens.

    Tout est concentré sur la tension des corps, chaque geste et chaque déplacement étant habités de tension sexuelle, tout particulièrement chez un Christopher Maltman hypnotisant de désir malsain. Un traité d’économie des moyens et de direction d’acteurs sur le fil du rasoir fruit d’un vrai travail théâtral sur le mouvement, le regard et la traduction physique des pulsions.

    À l’exception du Collatinus un peu fruste de Clive Bayley, le plateau présente la fine fleur du chant brittenien du début des années 2000, et au premier chef le Chœur masculin de John Mark Ainsley, digne de Peter Pears, diction aristocratique et présence insinuante, et le Chœur féminin d’Orla Boylan, dont on a trop souvent épinglé les lacunes pour ne pas reconnaître qu’elle est dans cet emploi d’une très belle éloquence.

    Christopher Maltman est un Tarquinius tout d’un bloc, d’une mâle prestance jusque dans un timbre noir chauffé à blanc, qui forme un couple fort bien assorti avec le Junius tout aussi dévoré de désir de Leigh Melrose. Parmi les rôles féminins, on signalera la Bianca distinguée à souhait de Catherine Wyn-Rogers, dont le port altier rappelle rien moins que la divine Janet Baker, et la Lucrèce idéale de frustration et de culpabilité jusque dans un timbre un peu sec de Sarah Connolly.

    La direction de Paul Daniels offre une forme de quadrature du cercle : dégraissée, analytique, elle passe au scalpel la dramaturgie si particulière de la partition, remplie d’ostinati en tous genres, et triomphe à la fois des cavalcades chostakoviennes et des atmosphères nocturnes hypnotiques, motif tournoyant de harpe et pizz de contrebasse implacable.

    Cette captation de 2001, vraisemblablement pas prévue pour publication à l’origine comme en témoigne le commentaire non effacé de la speakerine de la BBC reprenant la parole avant la fin des saluts, pour ne pas avoir été conçue dans l’esprit de la HD qui tend à se généraliser aujourd’hui (la définition reste moyenne sur du matériel haut de gamme), a été transférée plutôt correctement sur support Blu-ray.

     
    Yannick MILLON


     

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