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SELECTION CD 26 avril 2024

Duos d'amour de Richard Wagner



En couronnement de sa saison wagnérienne à Bayreuth, Placido Domingo revient au disque avec un récital d'airs amoureux en compagnie de Deborah Voigt. Ce transfuge du Bel Cantoincarnerait-il la relève des voix wagnériennes ?



Le 16/09/2000
Gérard MANNONI
 

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     Une idylle en poycarbonate

    Duos d'amour de Richard Wagner
    Wagner
    Duos d'amour (Tristan et Isolde- Siegfried)
    Placido Domingo- Deborah Voigt- Orchestre de l'Opéra Royal de Covent Garden dir. Antonio Pappano.
    1 CD EMI 5 57004 2


    Les wagnériens purs et durs n'aiment guère les disques d'extraits d'oeuvres du maître. Pourtant, c'est souvent l'occasion d'une première approche, aussi bien pour l'auditeur que pour l'interprète. Ici, le duo final de Siegfried et le grand duo du deuxième acte deTristan avec la fin prévue par Wagner lui-même pour le concert, constituent des ensembles cohérents et ne peuvent que donner envie d'en entendre davantage.
    Pour Deborah Voigt, c'est une occasion de s'approcher des rôles dont elle ne souhaite aborder l'intégralité que dans quelques années. Elle a raison. Sa voix est faite pour ce répertoire où la vaillance des aigus, la large aisance du phrasé, le goût qui préside à de multiples nuances forcent déjà l'admiration et procurent bien du plaisir, mais elle manque encore de la sûreté insolente d'une Nilsson ou de la profondeur abyssale de timbre d'une Varnay. Toutefois, il y a bien longtemps qu'une cantatrice n'avait convaincu à ce point dans ce répertoire.
    Placido Domingo, lui aussi, confirme sa vocation à voyager désormais dans le répertoire wagnérien, même si ces deux rôles le dépassent probablement sur scène. Il n'a abordé Tristan qu'au concert. Dans ce registre de ténor un peu barytonnant, il est aujourd'hui parfaitement à l'aise, tout comme avec la langue allemande. Ceux qui l'ont entendu au théâtre en Parsifal ou en Sigmund ne s'en étonneront pas. La direction d'Antonio Pappano révèle une belle intelligence de la structure dramatique wagnérienne. Déjà rôdé à ces ouvrages qu'il a joués avec les plus grands chefs, l'orchestre de Covent Garden le seconde avec une présence remarquable. Un beau disque qui redonne espoir à ceux qui aiment les grandes voix wagnériennes, devenues si rares aujourd'hui.

     
    Gérard MANNONI


     

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