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SELECTION CD 20 avril 2024

Verdi, loin des grands boulevards



Au moment où il s'impose dans Wagner à l'Opéra Bastille avec son premier Amfortas, Thomas Hampson célèbre Verdi au disque. Le choix des airs est judicieux. À côté de quelques pages très célèbres, le baryton s'est tourné essentiellement vers des partitions bien moins souvent chantées.



Le 21/02/2001
Gérard MANNONI
 

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     Airs d'opéras de Verdi

    par Thomas Hampson
    Airs d'opéras de Giuseppe Verdi
    Thomas Hampson, baryton
    Orchestra of the Age of Enlightenment
    Richard Armstrong, direction
    I CD EMI 5 57113 2 DDD


    Au programme, ce sont Ernani, I Due Foscari, Il corsaro, I Manasdieri, Stiffelio, Giovanna d'Arco, bref des oeuvres sinon toutes de jeunesse, du moins des premières manières du style verdien. Et quand il opte pour le Trouvère et pour les Vêpres Siciliennes, c'est en français qu'il chante, choix tout à fait justifié dans les deux cas.

    Les Vêpres, on le sait, furent écrites et créées en français. Quant à la version française du Trouvère, retravaillée par Verdi, elle comporte des éléments qui furent ensuite gardés dans la version italienne devenue traditionnelle. C'est encore plus vrai pour Macbeth, dont la version italienne jouée de nos jours, n'est autre que la traduction de la version française totalement refondue par Verdi.

    Dommage que Hampson n'ait pas poussé sa recherche jusqu'à nous donner aussi les deux airs de Macbeth en français ! Reste maintenant à savoir s'il est réellement un baryton verdien pur et dur. Sans mettre en cause ses immenses qualités vocales ni l'intelligence musicale de ses interprétations, reconnaissons que le timbre manque d'un rien de mordant pour rivaliser avec les Capuccilli, Nucci ou Bruson qui régnèrent sur la génération précédente.

    Le choix de l'orchestre style début du romantisme est bien adapté à ce répertoire et apporte un élément intéressant de réflexion sur ce que pourrait être une approche repensée de l'interprétation orchestrale du compositeur.


     

     

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