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SELECTION CD 26 avril 2024

Trois oranges à couper en quatre



Oranges russes contre oranges françaises ? La version Gergiev de L'Amour des trois oranges se place en directe rivale de la version Nagano avec l'Opéra de Lyon qui faisait jusqu'à présent figure de référence, mais faut-il vraiment choisir ?



Le 15/03/2001
GĂ©rard MANNONI
 

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     L'Amour des trois oranges

    de Sergei Prokofiev
    L'Amour des trois oranges de Sergei Prokofiev
    Choeur et orchestre du Théâtre Mariinsky de Saint Pétersbourg
    Direction : Valery Gergiev.
    Le Roi des Trèfles : Mikhail Kit- Le Prince : Evgeny Akimov- Clarice : Larissa Diadkova- Léandre : Alexander Morozov- Trouffaldino : Konstantin Plouzhnikov- Pantalon : Vassily Gerello- Tchélio : Vladimir Vaneev- Fata Morgana : Lariassa Shevchenka- Linette : Zlata Bulycheva- Nicolette : Lia Shevstsova- Ninette : Anna Netrebko- La cuisinière : Grigory Karasev- Farfallo : Feodor Kuznetsov- Sméraldine : Olga Korzhenskaya- Le hérault : Feodor Kuznetsov- Maître de cérémonies : Yuri Zhikalov.
    2 CD Philips 462 913-2


    Entre les versions de Nagano et de Gergiev, il y a une véritable barrière de langue puisque la première propose l'authenticité de la version originale en français. Mais la langue de Molière est-elle mieux adaptée à la musique de Prokofiev que celle de Pouchkine ?

    Le débat risque d'être sans fin. Certes il vaut sans doute mieux considérer que le compositeur est influencé par la plastique sonore du livret. Mais la musique de Prokofiev est tellement russe que le français semble parfois mal lui aller.

    De plus, l'opéra lui-même, avec son mélange détonnant de merveilleux, de satire sociale, de satire théâtrale, de fantaisie débridée et totalement irrationnelle, jusque dans la structure des scènes et le choix des personnages, est extrêmement russe. Alors, disons que ce sera plutôt l'approche extrêmement personnelle des deux chefs qui fera la différence.

    Gergiev, comme d'habitude, communique toute sa fougue, tout son incroyable sens des couleurs orchestrales à une partition que Nagano analyse plus rationnellement, avec parfois plus de goût, mais moins de générosité, d'imagination et de folie. Les chanteurs sont excellents de part et d'autre, à l'exception, chez Gergiev, une Fata Morgana un peu tremblotante alors que Michèle Lagrange était parfaite chez Nagano. Au final, difficile de couper les trois oranges en quatre, il faut acheter les deux !

     
     

     

  • L'Amour des trois oranges
     


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